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Institut de formation doctorale
Collège doctoral Sorbonne Université

Evinaa Sellaiah

Mieux comprendre l’activité électrique du cerveau pour trouver des thérapies dans la maladie de Parkinson

Saviez-vous que le cerveau fonctionne par le biais de l’électricité ? Oui, vous produisez de l’électricité en continu, dans votre cerveau. Eveillé, votre cerveau peut alimenter une ampoule de 25 Watts, cela pourrait être une révélation pour les écologistes. Mais pour mon âme de jeune neuroscientifique, l’objectif est tout autre : jouer avec cette électricité, tel un Pikachu dans Pokémon, pour trouver des thérapies innovantes.  Dans certaines pathologies, il existe déjà la possibilité de moduler cette activité électrique afin de traiter certains dysfonctionnements. Par exemple, dans la maladie de Parkinson, il est possible d’induire une stimulation électrique avec des électrodes implantées directement dans le cerveau des patients pour traiter le symptôme principal, qui est le tremblement. Pour l’instant, il est déconseillé de demander à votre médecin traitant une stimulation pour corriger certains défauts, cela ne fonctionne pas sur demande ! Cependant cette même stimulation, chez les patients parkinsoniens, provoque sur le long terme des effets secondaires comme des troubles de la marche. Dans le cadre de ma thèse, j'ai utilisé les électrodes, non pas pour stimuler, mais pour enregistrer l'activité électrique dans une petite région du cerveau, qui fait la taille un petit pois : le noyau subthalamique. Le but de ma thèse était d'étudier l'activité de ce noyau afin de mieux comprendre et de prévenir les effets secondaires de la stimulation. 

Institut du cerveau et de la moelle épinière 

> École doctorale Cerveau, cognition, comportement

05/11/19

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